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Un des sujets les plus récurrents dans nos discussions de parents. Les sacs sont trop lourds ! À l’OPP, nous avons proposé des solutions, et les représentants des parents rappellent régulièrement au Conseil d’établissement qu’il faut chercher à améliorer cette situation.

Les enseignants sont sensibilisés à cette problématique. Beaucoup participent à l’allègement de diverses façons – que ce soit par l’utilisation des TIC et TBI, ou tout simplement en gardant les manuels en classe.

Ensuite, beaucoup dépend du type de journée de votre enfant. Un grand classique c’est “ah j’aime le jeudi, on n’a pas (telle matière), mon sac est léger !” Il y a des jours plus chargés que d’autres.

Pour les enfants qui “transportent leur casier sur le dos” pendant la journée, il s’agit le plus souvent des plus jeunes, qui n’ont pas encore bien appris à intégrer la gestion du casier à celle de leur sac en fonction de leur horaire. C’est l’un des inconvénients de l’organisation scolaire qui les fait changer de classe et de prof à (presque) chaque période. L’ajout de battements de 5 minutes entre les classes, en septembre 2016, pourrait contribuer à leur donner plus de temps entre chaque classe pour laisser/prendre le matériel nécessaire.

C’est un apprentissage qui s’étale sur plusieurs années, et dans lequel les enseignants doivent les accompagner autant que nous. N’hésitez pas à le leur rappeler…

Voici tout de même quelques trucs pratiques qui ont été utiles à plusieurs !

Pour ajouter du poids (!) à nos revendications visant à alléger les sacs, l’OPP a mis en place un fichier de partage du poids des sacs. Entrez simplement la date, le niveau scolaire de votre enfant, et le % du poids de son sac par rapport à son propre poids.

Le choix du sac

C’est toute une affaire, dans laquelle entrent bien souvent des considérations radicalement différentes selon qu’on parle aux parents ou aux enfants !

D’un point de vue purement ergonomique, il devrait être :

  • Pas plus large ni plus haut que le dos de l’enfant. N’oublions pas que plus le sac est grand, plus la tentation de tout transporter l’est aussi…
  • À bretelles rembourrées. Notons que celles-ci devraient être maintenues le plus court possible, car un poids excessif porté dans le bas du dos renforce la sensation de lourdeur.
  • Léger mais pas mou : trouver un moyen-terme entre la rigidité qui permettra au sac de coller sur le dos, et la légèreté maximale du sac en lui-même (les armatures sont intéressantes… mais rajoutent du poids…)
  • Muni d’attaches entre les bretelles (sur la poitrine) et si possible sur les hanches. Ces petites attaches, qu’on voit le plus souvent sur les sacs de randonnée, permettent de bien répartir le poids entre les épaules, le dos et les hanches, et allègent les efforts demandés au haut du dos.

Enfin, autant que possible, le sac devrait être imperméable pour protéger le matériel transporté : l’hiver, il leur arrive parfois de passer un certain temps sur un banc de neige…

Le remplissage du sac

Cela fait partie des apprentissages scolaires ! À FACE, cet apprentissage est plus exigeant compte-tenu du changement de classes à (presque) chaque période dès la 1re année du primaire.

Les enseignants chefs de famille en 1re et 2e années ont pour tâche d’enseigner aux petits comment utiliser leur sac et leur casier conjointement, afin de faciliter les déplacements internes à l’école et alléger le sac pour les trajets maison. En 3e année, cet apprentissage continue, et en 4e année on le considère acquis. Cela ne devrait pas nous empêcher, nous parents, de revenir dessus aussi souvent qu’il le faut, comme pour tout apprentissage.

La répartition du poids devrait être la plus efficace possible : les livres et manuels les plus lourds du côté du dos, puis on va en « diminuant » (poids et taille des items) vers l’avant du sac. Si votre enfant transporte une gourde remplie d’eau dans une pochette latérale, invitez-le là égaliser le poids avec (par exemple) sa trousse dans la pochette opposée.

Surveillons aussi ce que nos enfants transportent : apporter un livre pour le montrer à ses amis ou l’avoir à disposition pour les moments creux à l’école, c’est bien, mais en apporter 3, 4, 10… ce n’est pas nécessaire. Idem pour les collations non mangées depuis des jours, les briquettes de jus non ouvertes, etc. Tout item superflu peut être écarté.

Et si par extraordinaire, le sac était rendu léger… au point d’avoir oublié le cahier de devoirs à l’école ? Appeler un ami est toujours possible ! Encouragez votre enfant à récupérer le numéro de téléphone de ses amis pour ce type de cas d’urgence.

La gestion du casier

Encore une fois, les enseignants chefs de famille en 1re, 2e et 3e année ont pour tâche d’aider les enfants dans cet apprentissage. Mais les parents peuvent également jouer un rôle.

L’un des nombreux exemplaires d’emploi du temps, qui sont distribués les tout premiers jours de l’année scolaire, devrait être collé bien en vue à l’intérieur de la porte.

Puis déterminez avec votre enfant la configuration la plus logique possible du casier. Pour l’aider à mieux s’organiser à l’école, posez-lui des questions :

  1. Où  est situé ton casier ? As-tu toujours la clé de ton cadenas ? (un sac trop lourd est peut-être le signe d’un cadenas perdu…)
  2. Que ranges-tu dans ton casier ? (manuels scolaires, instrument de musique, vêtements de sport ou de rechange, etc.) De quoi as-tu besoin en plus ? (fournitures scolaires supplémentaires, etc.)
  3. Aimerais-tu une tablette ou un crochet (autocollant) supplémentaire ? etc.

Les parents peuvent, lors des rencontres parents-enseignants, vérifier le contenu et l’organisation du casier et en faire le ménage au besoin.

La question des manuels scolaires

Aux petites classes du primaire, les enseignants ramassent les manuels scolaires à la fin de la période, pour éviter que les enfants les traînent à la maison. Ils les leur laissent uniquement lorsqu’un test est prévu, afin de permettre les révisions à la maison.

Dès la 4e année, ça change et les enfants devraient être capables de déterminer eux-mêmes quels manuels ils doivent rapporter à la maison ou non. Vérifiez avec votre enfant, lorsque vous trouvez son sac trop lourd, s’il a réellement besoin de tous les manuels qui y sont. Parfois c’est le cas ! Mais ça ne devrait pas être tous les jours.

Au secondaire, les choses se compliquent encore puisque la quantité de devoirs exige parfois réellement de transporter les manuels à la maison le soir, puis les rapporter le lendemain pour… pouvoir les utiliser en classe. Certains enseignants utilisent les technologies mises à leur disposition (TBI avec clé USB en classe, pour consulter le manuel en ligne), d’autres sont moins à l’aise. Parlez-en avec votre enfant, et avec les enseignants lors des rencontres de septembre et novembre.

Trucs & astuces

Pour faciliter la gestion conjointe du sac et du casier, voici des exemples de “trucs” que des parents ont trouvés en coopération avec leurs enfants, et qui ont marché. Nous vous invitons à les essayer, à en changer, à les panacher, à les améliorer… et à les partager !

  • Coller l’emploi du temps sur le mur, proche de là où est rangé le matériel à la maison : quand on prépare son sac le soir, on le fait en suivant les matières du lendemain uniquement…
  • Une pochette plastique par matière, dans laquelle on rassemble ses cahiers, feuilles, manuels. Ainsi on n’a qu’une pochette à prendre en plus de la trousse…
  • Colorier l’emploi du temps selon le code de couleurs des pochettes…
  • Numériser les manuels de référence à la maison…
  • Récupérer le téléphone ou courriel des amis pour les cas d’oubli…
  • 2 sacs d’école dans le casier : un pour les cours et l’école, l’autre pour le retour à la maison avec les devoirs, l’agenda et la boîte à lunch…

Partagez vos “trucs” sur les plateformes d’échange de votre OPP !